Le chemin des sortilèges, de Nathalie Rheims
Présentation de l'éditeur : Un jour, il est parti. Lui qui l'avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s'est retiré dans sa solitude.
Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s'est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel.
La narratrice est cette jeune femme qui vient se réfugier chez son ancien psychanalyste afin d'interroger cet infernal passé qui se dérobe sans cesse à sa mémoire. Roland, à défaut de lui apporter une réponse, l'incite à lire tour à tour sept contes d'enfant. Ainsi débute cette psychanalyse en contes de fées, où les livres de La belle au bois dormant, Blanche neige, Cendrillon Le petit poucet, Le petit chaperon rouge, La petite sirène et La petite marchande d'allumettes défilent entre les mains de le jeune femme. Dans chacun des contes, elle trouve un moyen de poursuivre le rêve qui l'envahit, le cauchemar qui l'empêche de se rappeler, et quelque part, un peu de cette vérité qu'elle recherche sans en connaître la véritable nature.
Y a-t-il un secret ? Quel est ce pouvoir des contes qui chaque fois lui permet d'entre-bailler un peu plus la porte des souvenirs : « Pourquoi la perspective d'être ainsi dévorée, pourquoi un sort aussi funeste nous semble plus enviable que l'abandon ? » (p. 114). Voilà les questions qu'elle se pose à la lecture du Petit poucet. Plus qu'un secret, il semble que la jeune femme finit par se trouver elle-même, et s'affirmer, s'affranchir même d'un père absent.
Le livre repose sur une enquête sans mystère : la jeune femme se fait archéologue d'un passé sur lequel elle s'acharne et tout ce qui l'entoure finit par ressembler à une messe solennelle, implacable, où la seule réalité n'est qu'un fil conducteur vers un rituel de mort.
Les thèmes de l'anorexie, de la mémoire, de la quête et de l'abandon sont encore explorés ici par Nathalie Rheims. L'ambiance dans laquelle elle nous plonge rappelle bien volontiers L'ange de la dernière heure. A défaut d'être une pièce magistrale, c'est joli roman dans lequel on reconnaît la pate de l'auteur.
Merci au site
et aux éditions Léo Scheer de m'avoir permis de lire ce livre cette semaine.
Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s'est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel.
La narratrice est cette jeune femme qui vient se réfugier chez son ancien psychanalyste afin d'interroger cet infernal passé qui se dérobe sans cesse à sa mémoire. Roland, à défaut de lui apporter une réponse, l'incite à lire tour à tour sept contes d'enfant. Ainsi débute cette psychanalyse en contes de fées, où les livres de La belle au bois dormant, Blanche neige, Cendrillon Le petit poucet, Le petit chaperon rouge, La petite sirène et La petite marchande d'allumettes défilent entre les mains de le jeune femme. Dans chacun des contes, elle trouve un moyen de poursuivre le rêve qui l'envahit, le cauchemar qui l'empêche de se rappeler, et quelque part, un peu de cette vérité qu'elle recherche sans en connaître la véritable nature.
Y a-t-il un secret ? Quel est ce pouvoir des contes qui chaque fois lui permet d'entre-bailler un peu plus la porte des souvenirs : « Pourquoi la perspective d'être ainsi dévorée, pourquoi un sort aussi funeste nous semble plus enviable que l'abandon ? » (p. 114). Voilà les questions qu'elle se pose à la lecture du Petit poucet. Plus qu'un secret, il semble que la jeune femme finit par se trouver elle-même, et s'affirmer, s'affranchir même d'un père absent.
Le livre repose sur une enquête sans mystère : la jeune femme se fait archéologue d'un passé sur lequel elle s'acharne et tout ce qui l'entoure finit par ressembler à une messe solennelle, implacable, où la seule réalité n'est qu'un fil conducteur vers un rituel de mort.
Les thèmes de l'anorexie, de la mémoire, de la quête et de l'abandon sont encore explorés ici par Nathalie Rheims. L'ambiance dans laquelle elle nous plonge rappelle bien volontiers L'ange de la dernière heure. A défaut d'être une pièce magistrale, c'est joli roman dans lequel on reconnaît la pate de l'auteur.
Merci au site
et aux éditions Léo Scheer de m'avoir permis de lire ce livre cette semaine.