Le fiancé de la lune, de Eric Genetet
Voilà un premier roman qui paraît très très prometteur. Après avoir traversé une vague de trentenaires en crise, voici que la littérature s'offre l'histoire d'un homme de quarante ans, trouvant l'amour – le vrai, enfin. Voyageant d'un pays à l'autre pour son métier, il n'avait pas eu la possibilité de se fixer dans sa vie, ni dans celle d'autrui. Voilà qu'Arno se pose enfin en compagnie de Giannina, une chanteuse de jazz qui commence à étoffer ses succès dans le monde. Leur amour est beau, soudain, inattendu, et tellement bien amené : de sms en petits mots l'aventure se tisse et devient une véritable histoire d'amour dans les règles de l'art.
Mais les hommes se lassent de trop de bonheur, de trop de pesanteur. C'est alors qu'il papillonne... et c'est au mauvais moment. Le papillon s'envole quand tout va bien, et lorsqu'il atterrit, c'est pour se heurter à une réalité terrible, qui mettra subitement fin à la quiétude dont il disposait dans les coulisses de son écart.
Cette histoire d'amour est belle et fulgurante, à l'image du temps qu'on met à la dévorer. L'écriture est enlevée, vivante. Elle ratifie parfois ce qu'on ne savait formuler :
« avant le « nous » il faut un « je ». Un « je » qui s'est battu pour être libre. Un « je » qui n'a pas besoin du « nous », la condition pour que le « nous » soit deux « je » bouleversants qui s'élèvent encore. ».
Telle est l'écriture de Eric Genetet, journaliste, qui nous offre un premier roman très réussi et auquel on espère encore beaucoup d'inspiration à l'avenir.
Merci au site
et aux éditions Héloïse d'Ormesson de m'avoir permis de lire ce livre cette semaine.
Mais les hommes se lassent de trop de bonheur, de trop de pesanteur. C'est alors qu'il papillonne... et c'est au mauvais moment. Le papillon s'envole quand tout va bien, et lorsqu'il atterrit, c'est pour se heurter à une réalité terrible, qui mettra subitement fin à la quiétude dont il disposait dans les coulisses de son écart.
Cette histoire d'amour est belle et fulgurante, à l'image du temps qu'on met à la dévorer. L'écriture est enlevée, vivante. Elle ratifie parfois ce qu'on ne savait formuler :
« avant le « nous » il faut un « je ». Un « je » qui s'est battu pour être libre. Un « je » qui n'a pas besoin du « nous », la condition pour que le « nous » soit deux « je » bouleversants qui s'élèvent encore. ».
Telle est l'écriture de Eric Genetet, journaliste, qui nous offre un premier roman très réussi et auquel on espère encore beaucoup d'inspiration à l'avenir.
Merci au site
et aux éditions Héloïse d'Ormesson de m'avoir permis de lire ce livre cette semaine.